Un scolyte vit moins d’un an mais se reproduit. En hiver le scolyte reste dans le sol, s’envole lorsque les températures atteignent 18-20°C, pique l’arbre pour pondre et meurt. C’est la génération suivante qui va aller piquer d’autres arbres.
Un certain nombre de scolytes restent à proximité immédiate de leurs foyers d’infestation, tandis que les autres s’envolent plus loin à une distance de quelques centaines de mètres pour former de nouveaux foyers. Certains scolytes peuvent se laisser porter par le vent sur quelques kilomètres mais l’effet de dispersion est alors très élevé. Il est considéré que les bois stockés à au moins 5 km de massifs forestiers sont à l’abri des attaques de l’insecte.
Les scolytes ont de très nombreux ennemis :
Les trous sont observables entre 3 et 5 mètres de hauteur.
Oui, les larves continuent leur développement tant qu’elles sont protégées par l’écorce. C’est pour cette raison que la meilleure solution face aux attaques de scolytes est de sortir les arbres de la forêt une fois qu’ils ont été abattus et de les écorcer.
Avant de réaliser une plantation de résineux suite à une coupe dans un peuplement d’épicéas, il est recommandé d’attendre au minimum 2 ans. Cela permet de protéger les jeunes plants d’un charançon (l’hylobe) qui se nourrit des résineux replantés après une coupe d’épicéas. Pour les plantations de feuillus, il n’y a pas de risque d’hylobe, mais il est également recommandé d’attendre 2 ans minimum pour bénéficier du recru ligneux et semi-ligneux qui permettra d’éduquer et de protéger les plants.
Pour les forêts présentes sur le plateau lorrain, la valeur sûre est le chêne sessile. Cependant il est important de garder des mélanges d’essences. De plus, des tests en gestion sont réalisés aujourd’hui pour tester de nouvelles essences.
Ce n’est pas intéressant de brûler les arbres secs car les scolytes ne sont plus à l’intérieur. Ce qu’il faut faire c’est repérer les arbres verts qui sont en train de se faire attaquer (repérer les trous formés par les scolytes), les couper et les sortir de la forêt. Si le travail est fait avec une abatteuse les arbres sont écorcés et les scolytes qui sont dans le bois sont tués.
Le typographe se développe sur les troncs et les branches d’une vingtaine de cm de diamètre minimum, cela ne pose donc pas de problème sur ce plan de laisser les rémanents d’épicéa de 7 cm de diamètre ou moins en forêt. En revanche le calcographe, une autre espèce de coléoptère s’attaque aux plus petits bois, mais il est moins virulent. Il est souligné que les rémanents habituellement abandonnés lors des exploitations de coupes ne constituent pas en eux-mêmes un risque de développement des populations de scolytes sachant que ces deux espèces sont toujours présentes à l’état endémique dans les forêts du massif vosgien.
Des prorogations gratuites de délais de 6 mois pour exploiter les coupes de bois « frais » qu’ils ont achetées sur pied ont été consenties aux scieurs en contrepartie de l’achat de bois scolytés. Cette mesure était valable jusqu’au 31 décembre 2018. Il a été rappelé que dans l’Agence Territoriale Vosges Montagne les coupes vendues sur pied en bloc sont vendues :
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