Les arbres sont marqués par les forestiers de l’ONF afin de désigner ceux qui seront prochainement récoltés pour alimenter la filière bois. Cette désignation se fait soit à la bombe de peinture soit au marteau (d’où le nom de martelage). Lors du martelage, la première marque est faite sur le tronc, tandis que l'autre s'effectue au niveau de la souche. Cela permet de s'assurer, après la coupe, que seuls les arbres identifiés ont été coupés.
En futaie irrégulière, les arbres n’arrivent pas à maturité en même temps. La récolte des bois est continue et progressive dans le temps avec la volonté de garder en permanence un couvert forestier. La régénération est donc présente par tâches dans le peuplement forestier et doit être prise en compte lors des coupes de bois.
Les martelages sont réalisés par équipe de 4 à 5 forestiers qui balayent la parcelle à marteler en virée. Avant de commencer le martelage, le forestier en charge du secteur donne les consignes de martelage à appliquer sur la parcelle. Ensuite chaque forestier prend la décision de couper un arbre ou encore de le désigner comme arbre habitat sur sa virée. Les forestiers peuvent se concerter avec l’équipe de martelage.
Lors d’un martelage il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution. Le martelage va dépendre des choix du propriétaire avec comme objectif la pérennisation du peuplement.
Le volume sur pied est une estimation élaborée à partir du diamètre. Les répartitions entre BO, BI et BE sont estimées à partir de ce premier chiffre. Une fois le bois abattu, on récupère le volume réel : il peut donc y avoir des écarts entre prévision et réalité que seule l’expérience peut corriger. Si nos moyens de correction restent possibles dans nos nouveaux logiciels, ils sont effectivement un peu moins aisés. Cette difficulté ne concerne que les bois façonnés : en bois sur pied l’acheteur assure lui-même une expertise des tarifs utilisés (toujours précisés) en fonction de ses connaissances historiques de la forêt.
Le règlement national d’exploitation forestière s'impose à tous les intervenants en forêts publiques aussi bien pour l’exploitation, l’enlèvement des bois ou encore les travaux de fin de coupe que la préservation de l’environnement. Vous pouvez le retrouver ici.
Il est conseillé de garder trois arbres bio par hectares. Ces derniers ont vocation à favoriser la biodiversité en créant de nouveaux habitats pour certaines espèces en forêt, comme les oiseaux.
La lumière peut être un facteur limitant mais le plus grand facteur limitant est la quantité d’eau en saison de végétation (du printemps au début de l’été). Toutes les essences n’ont pas la même capacité à résister au manque d’eau, il existe des stratégies différentes comme la perte de feuilles ou la fermeture des stomates.
Un cloisonnement est un réseau de voies d’accès régulièrement espacées (tous les 20m) qui est ouvert pour faciliter la circulation et les activités forestières au sein d’un peuplement forestier et limiter la circulation des engins forestiers dans tout le peuplement. Cela permet de protéger les sols contre le tassement.
Si les cloisonnements ne sont pas respectés, l’ONF peut verbaliser les exploitants (200€ clause pénale) et les affouagistes (90€ sur délibération du conseil municipal). Cependant la verbalisation est un constat d’échec et il faut tout faire pour ne pas arriver jusque-là, notamment via la communication.
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